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Bassil: appel à une position libanaise unanime et collective pour annoncer un cessez-le-feu

14
OCTOBER
2024
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Le président du Courant Patriotique Libre, le député Gebran Bassil, a affirmé dans un discours prononcé après la messe organisée par le CPL à l'occasion de la commémoration du 13 octobre, qu'il n'y a ni division ni sélection dans la liberté, la souveraineté et l'indépendance. Il a souligné que, tout comme le CPL avait refusé la tutelle syrienne le 13 octobre 1990, aujourd'hui, le 13 octobre 2024, le Courant refuse l'occupation israélienne.
Bassil a rendu hommage à chaque martyr libanais, aux martyrs du 13 octobre et aux martyrs de la résistance aujourd'hui sur les fronts.

Il a lancé une série de mises en garde contre les dangers du déplacement forcé et les tentatives de sédition, tout en insistant sur la nécessité de faire face aux conséquences de l'agression israélienne, rappelant l'importance d'élire un président par consensus libanais.
Bassil a ajouté qu'en octobre 1990, il y a eu une défaite militaire, mais un mouvement national de lutte pour la libération du Liban a vu le jour, et le pays a été libéré en 2005. Aujourd'hui, en octobre 2024, si une nouvelle partie du territoire libanais est occupée par Israël, elle sera inévitablement libérée, comme cela s'est produit en 2000.
Bassil a estimé que, bien qu'il soit vrai qu'Israël n'a pas besoin de prétexte pour attaquer le Liban, et que, depuis sa défaite lors de la guerre de juillet 2006, elle préparait une guerre de vengeance, il est également vrai que le soutien à Gaza lui a fourni un cadre complet pour frapper le Liban, privant le pays de la logique constante selon laquelle il est toujours en position de légitime défense et n'a jamais été en position d'attaque.
Il a ajouté : "Nous avons demandé au Hezbollah de ne pas s'impliquer dans la bataille de soutien à Gaza, qui n'a aucun fondement justifié. Le président Aoun leur a dit qu'il craignait pour le Liban et pour eux. Nous continuons à demander la dissociation du Liban de Gaza. Il y a six mois, nous avons soumis un mémorandum écrit à plusieurs pays et aux responsables libanais pour appeler à l'adoption d'une résolution de l'ONU pour un cessez-le-feu indépendant de la situation à Gaza. Certains partisans du Hezbollah se sont moqués de cette demande, et les responsables libanais et les pays concernés n'y ont pas répondu, jusqu'à ce que la réunion tripartite d'Aïn el Tiné et le gouvernement reprennent notre proposition."

Bassil a réitéré son appel à une position libanaise unanime et collective pour annoncer un cessez-le-feu de la part du Liban. Il a expliqué que cela ne faciliterait en aucun cas une occupation israélienne de toute partie du territoire libanais, mais priverait l'ennemi de toute tentative d'occupation, en soulignant que le plan d'Israël n'a pas changé depuis sa création.
Il a poursuivi en expliquant que la doctrine d'Israël, tirée de la mythologie et soutenue par la religion, repose sur le concept du "Grand Israël", qui rassemble les Juifs de l'Occident et de l'Orient sous le nom de "peuple élu" et occupe des terres étrangères sous le nom de "terre promise", s'étendant du Nil à l'Euphrate et engloutissant une partie du Liban. C'est pourquoi, indépendamment de notre grande objection à la stratégie de "l'unité des fronts" et à son échec, ainsi qu'à la guerre de soutien et à son inefficacité alors que le Liban a désormais besoin de soutien, nous sommes aujourd'hui au cœur de la bataille pour empêcher l'ennemi israélien d'occuper à nouveau "notre terre".
Bassil a affirmé qu'Israël ne cible pas uniquement le Hezbollah, mais tout le Liban, son territoire et son peuple, ajoutant que le CPL est à l'avant-garde de ce combat, par la solidarité humaine et communautaire pour commencer se complétant par la politique, la diplomatie et l'unité nationale.
Il a estimé que le plus dangereux dans l'action d'Israël aujourd'hui est la destruction systématique des bâtiments et le déplacement organisé des habitants, de manière à les empêcher de revenir rapidement. Il a expliqué qu'Israël est experte en opérations de transfert de populations, ayant déjà appliqué cette méthode avec précision contre les Palestiniens, de 1948 jusqu'à Gaza aujourd'hui, et bientôt contre la Cisjordanie. Ce transfert s'applique également aux Libanais, en particulier les chiites du sud, de la Bekaa et de la banlieue sud de Beyrouth, les poussant vers le Mont Liban, le nord, la Syrie, l'Irak et l'Iran. Bassil a insisté sur le fait que l'objectif de vider le Liban de ses chiites est une conspiration visant à priver le pays de l'un de ses piliers fondateurs, sapant ainsi son existence. Il a ajouté que cela ne signifie pas seulement la fragmentation du tissu social libanais riche et diversifié, mais aussi la préparation du terrain pour une anarchie intérieure et une incitation à la guerre civile. Toute tentative d'isoler, cibler ou affaiblir la communauté chiite est une attaque contre le Liban tout entier et un coup porté à tous ses composants.
Bassil a mis en garde contre le risque de tomber dans des plans visant à diviser les Libanais et à détruire leur unité. Il a affirmé que c'était précisément le but d'Israël, qui voit le modèle libanais comme l'opposé de son unité ethnique et une menace pour son existence, et qui cherche à s'entourer de petits États sectaires en guerre, que ce soit en Syrie, en Irak ou au Liban. C’est un projet qu’elle poursuit depuis 1975.
Il a affirmé qu'il est impératif de contrer ce projet en préservant la formule d'un Liban uni et diversifié, en résistant au transfert démographique et en soutenant notre peuple déplacé jusqu'à ce qu'il puisse revenir chez lui en toute sécurité.
Bassil a insisté sur la nécessité de continuer à élever la voix pour dénoncer la conspiration de ceux qui se trouvent en marge de l'histoire, et d'empêcher qu'ils ne traînent le Liban et les chrétiens dans de nouvelles illusions, aventures coûteuses et perdantes.
Il a tenu les appareils militaires et sécuritaires, ainsi que le peuple, responsables de la sécurité de tous les Libanais et de la prévention de toute sédition entre les chers invités et les habitants des régions qui les ont accueillis.
Bassil a averti la communauté internationale qu'une telle occupation, "si elle devait se produire, que Dieu nous en préserve", légitimerait toute arme, même en dehors de la logique de l'État et de la stratégie défensive que nous voulons exclusivement centrée sur des objectifs libanais et dirigée par l'État, sans être liée à des axes régionaux.
Il a déclaré : « Toute occupation israélienne prolongée de toute portion du Liban ne favorise pas la stabilité durable aux frontières libanaises, et n’aide pas non plus à dissocier le Liban des axes régionaux. Elle renforcerait plutôt le statut du Liban en tant que front armé contre l'occupation, transformant le pays en une zone ouverte où convergeraient des combattants de Palestine, de Syrie, d'Irak, du Yémen, d'Iran, jusqu'au Pakistan et à l'Afghanistan, tout cela au détriment de l'État et de la stabilité nationale. »

Il a ajouté : « Prolonger l'occupation entraînerait un déplacement durable au sein d'un Liban déjà saturé de réfugiés et de déplacés, ce qui minerait la stabilité interne et aggraverait davantage la désintégration de la structure étatique, tout en renforçant la tendance à l'armement et à l'auto-défense de chaque composante. »
Bassil a expliqué que cette vision sombre transformerait l'ensemble du Liban, pays fondateur de la Ligue des États arabes, en une arène de conflit irano-israélien, où les puissances s'affronteraient en exploitant ses ressources et sa population comme des pions sur un échiquier, alors que le Liban devrait être au cœur du conflit arabo-israélien, en tirant parti de sa force et du soutien de l'Iran et d'autres alliés pour recouvrer ses droits perdus sur ses terres et ses richesses, mettre fin aux agressions, et renvoyer les réfugiés syriens et palestiniens chez eux.
Bassil a insisté : « Nous ne devons jamais accepter de concessions qui affaibliraient la souveraineté de l'État libanais, et il est impératif d’exiger la mise en œuvre effective de la résolution 1701 de l'ONU, aussi bien par Israël que par le Liban. Il est temps pour les Libanais de choisir les intérêts purs du Liban, aux dépens des intérêts de tout axe régional, après avoir vu et confirmé que certains d'entre eux sont désormais en contradiction flagrante avec l'intérêt libanais. »
Concernant le système de protection du Liban, Bassil a précisé : « Nous voulons avant tout un Liban en tant que patrie sûre, protégée par son armée dans le cadre d'une stratégie défensive qui tire parti de tous les éléments de sa force, avec l'État comme décisionnaire, garant de tous. Nous voulons ensuite un Liban sur ses 10 452 km², où son territoire ne soit pas un champ d’expérimentation ou de règlement de comptes, et où ses enfants ne soient ni des gardes-frontières pour quiconque ni des soldats au service de personne. Troisièmement, nous voulons que le Liban soit neutre vis-à-vis de tout conflit extérieur qui ne lui profite pas, car nous craignons qu'il n’en paye le prix deux fois : une fois en tant que victime des belligérants, et une autre en tant que victime des réconciliations entre eux. »
Le président du CPL a précisé que la guerre de soutien à Gaza a fait perdre au Liban son équilibre dissuasif. Il a affirmé : « Soudainement, le Liban s’est retrouvé sans la protection acquise en 2000, lors de la libération, puis renforcée en 2006 après la guerre de juillet. La décision d’unifier les fronts a échoué à protéger le Liban, qui se retrouve désormais exposé sans qu’aucun État de l’axe de la résistance ne le défende. »
Il a poursuivi : « La guerre de soutien à Gaza n’avait aucun objectif libanais. À cause de l’agression récente, Israël impose désormais la libération de ses prisonniers à Gaza comme condition pour un cessez-le-feu avec le Liban. Israël excelle dans le contrôle de l’escalade, avec sa force de frappe et ses capacités de destruction supérieures, ainsi que sa pénétration des services de renseignement. Notre résistance, quant à elle, ne possède pas de capacités de destruction comparables, ni même proches, pour arrêter la machine de guerre israélienne. »
Il a souligné que, tandis que les autres membres de l'axe de la résistance ne sont pas intervenus directement pour soutenir le Hezbollah, les membres de l’axe adverse, avec à leur tête les États-Unis, se sont impliqués directement aux côtés d'Israël dans le combat. Il est devenu évident que l'Iran ne considère pas le Liban comme une partie de sa sécurité nationale, et bien qu’il fixe une ligne rouge pour la destruction du Hezbollah, il n’a, malgré tout ce qui s’est passé, pas encore pris part à une guerre directe pour empêcher la destruction du Liban, et il ne mettra pas en péril sa sécurité nationale ni son programme nucléaire face à Israël et aux États-Unis.
D’un autre côté, Bassil a affirmé que ceux qui, à l’intérieur, ou ceux qui attendent qu’Israël agisse, croient qu’ils peuvent exploiter cette force de manière excessive, font une erreur de calcul s’ils pensent que le Hezbollah a définitivement perdu sa capacité à défendre le territoire libanais. »
Bassil a estimé que l'équilibre des forces peut encore être rétabli grâce à un système alternatif à la capacité de dissuasion que la résistance a perdue.
Il a expliqué : « Cet alternative est la véritable solution, c'est l'État libanais capable, qui, dans sa stratégie, rassemble d'abord les éléments de force restants de la résistance, puis les renforce par une armée puissante, que la communauté internationale accepte d’armer, afin qu'elle soit garante de la stabilité aux frontières et à l'intérieur. Troisièmement, cet État serait soutenu par une nouvelle résolution internationale de cessez-le-feu basée sur la résolution 1701, et cela culminerait avec un accord libanais régional et international qui garantirait la protection et la stabilité du Liban, en s'appuyant sur sa neutralité dans les conflits et en renforçant sa souveraineté et son indépendance. Tout cela serait consolidé, en cinquième lieu, par une unité nationale qui déterminerait le rôle futur du Liban à travers un dialogue dirigé par le président de la République du Liban, assisté par un gouvernement de salut national. »
En ce qui concerne la présidence de la République, le président du Courant Patriotique Libre a exprimé sa tristesse face à de nombreux aspects de cette guerre, en particulier la perte d'un leader exceptionnel comme le vénérable Sayyed Hassan Nasrallah, ainsi que la mort et les blessures de milliers de Libanais. Mais ce qui l'attriste le plus, c’est le manque de prise de conscience d’un grand nombre de politiciens quant à l’ampleur des responsabilités qui nous incombent pour sauver "notre pays".
Il a demandé : « Est-il concevable que tout ce qui se passe ne pousse pas certains à accélérer la formation d’une autorité constitutionnelle capable de diriger les Libanais dans la confrontation avec la guerre et de négocier en leur nom pour parvenir à des solutions honorables ? Est-il acceptable qu'il y ait des parties qui ne se soucient pas de l’affaiblissement de la résilience des Libanais en bloquant l’élection d’un président jusqu'à ce que le cessez-le-feu soit conclu, alors qu’elles savent que Netanyahou ne consentira pas au cessez-le-feu avant d’avoir transformé le Liban en une autre Gaza ? Et qu'Israël ne souhaite pas permettre l'élection d’un président de la République et pourrait même chercher à l’empêcher par son agression ? »
Il a ajouté : « D'un autre côté, il y a ceux qui souhaitent retarder l'élection présidentielle, dans l'espoir qu'Israël prenne le contrôle de la décision libanaise afin d’imposer un président aux Libanais, comme si ce dernier n'avait pas appris de son passé. »
Il s’est adressé au premier camp en disant : « N'est-ce pas suffisant de voir où nous en sommes arrivés pour comprendre que sans l’État, vous ne pouvez pas gagner et que la défaite face à Israël n'est pas seulement une perte pour votre parti, mais une calamité pour le Liban, pour la nation et pour son peuple ? »
Quant au deuxième camp, Bassil lui a expliqué que la guerre a révélé, et continuera de révéler, des marchands du temple, prêts à négocier la souveraineté et à céder des terres contre des promesses, des rêves ou des illusions d’accéder à la première place du pouvoir. Certaines âmes faibles, séduites par la trahison, sont prêtes à applaudir l'occupant, à prêcher l'occupation et à promouvoir une conspiration visant à expulser une partie de notre peuple à l’étranger.
Bassil a mis en garde ceux qui parient sur une nouvelle occupation, en leur rappelant que l’histoire ne fait jamais marche arrière, et que si elle le fait, ils doivent se souvenir combien la fin fut douloureuse et les pertes immenses, touchant chacun d’entre eux en termes de réputation et d’accusation. Qu’aucun d’entre eux ne se trompe en croyant qu’il pourra, en accueillant l’occupation, imposer son agenda de division ; tirons les leçons du passé.
Bassil a affirmé : « Au sein du CPL, notre foi demeure inébranlable dans l'unité du Grand Liban et dans un État dirigé par un président qui rassemble tous les Libanais. Nous nous engageons dans des discussions avec tous les blocs parlementaires pour rechercher un candidat qui fera consensus parmi les Libanais. »
Il a révélé : « Nous allons nous adresser à tous les pays influents pour qu’ils aident à secourir notre peuple déplacé, qu’ils fassent pression pour obtenir une résolution internationale de cessez-le-feu, et qu’ils fournissent un soutien extérieur pour préserver le Liban. La clé de tout cela est l'élection d'un président qui ne pourra être imposé sous le prétexte d'une victoire israélienne sur le Liban. Israël n’a pas et n’aura jamais la victoire. Et personne ne pourra non plus bloquer cette élection sous le prétexte que l’axe de la résistance n’a pas encore pu négocier les bénéfices de ce qu’il a sacrifié dans cette guerre, car cet axe ne pourra pas obtenir quoi que ce soit dans ces circonstances. »
Bassil a affirmé : « Nous voulons un président qui comprenne comment transformer cette guerre dévastatrice en une opportunité pour restaurer un État fort, qui ne pourra être affaibli par aucune faction interne et ne pourra être dominé par l’ennemi israélien. »
Il a poursuivi en expliquant qu'un tel président devrait comprendre que la tragédie du déplacement de plus d'un million de Libanais est l'occasion de ramener plus d'un million de réfugiés syriens dans leur pays, sachant que plus de 330 000 sont déjà rentrés sans obstacle ni libanais, ni syrien, ni international.
Bassil a affirmé qu’un président compétent doit comprendre que le défi est de protéger l'unité du Liban et de contrer toute tentative d'isoler une composante libanaise. « Nous devons nous protéger mutuellement contre les dangers au lieu de rester spectateurs des souffrances de certains d'entre nous. Nous devons protéger notre patrie sous l'égide de la Constitution et de l'Accord de Taëf, en nous abritant sous la légitimité constitutionnelle et non pas en revenant à la loi des milices. »
Il a ajouté : « Un président doit travailler pour faire du Liban une plateforme de gaz et un couloir commercial, plutôt qu'une plateforme de terrorisme et un passage pour les combattants. Un président qui appelle tous les Libanais à un rassemblement collectif, non pas bilatéral, trilatéral ou quadrilatéral, mais à une réunion nationale pour mettre fin à la guerre sans capitulation, car la capitulation ne crée pas la paix. Un président qui unira les Libanais pour résister à toute forme d'occupation, que ce soit sur le plan territorial, décisionnel, culturel, idéologique ou économique. »
Bassil a poursuivi en affirmant qu'un tel président « reconnectera le Liban avec toutes les nations, qu'elles soient arabes, du Golfe ou occidentales, et dirigera un véritable processus de réforme dans le système, l'économie et les finances. Un président digne de confiance, qui reconstruira non seulement les infrastructures, mais aussi la confiance en le Liban. Un président qui gérera les négociations pour résoudre les points frontaliers terrestres en suspens, tout comme il a achevé la délimitation maritime, par laquelle le Liban a triomphé, et que l'Israélien cherche maintenant à annuler, se croyant désormais victorieux. »
Il a conclu : « Un président qui sait et s'engage à ce que l'adhésion à des axes soit une aventure vouée à l'échec, quel que soit cet axe. »

Bassil a affirmé que la recherche du consensus pour ce président se poursuivra sans relâche. Il a ajouté : « Nous ne cesserons pas de soutenir nos proches qui souffrent et qui craignent pour leur existence. Nous vous entendons et nous compatissons avec vous, quelles que soient nos divergences politiques, quelle que soit votre appartenance confessionnelle ou votre foi politique. »
En conclusion, le président du Courant Patriotique Libre a salué chaque journaliste qui prend des risques, et même qui tombe en martyr, pour montrer au monde la brutalité israélienne, ainsi que chaque personne qui s'est mobilisée pour aider, avec un esprit de noblesse nationale et une âme humaine. Il a terminé en disant : « Nous sommes solidaires, et nous donnons à chaque Libanais l'espoir de rester et de pouvoir reconstruire. C'est le Liban que nous voulons, et c'est pour ce Liban que le Courant travaille. »

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