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Bassil à la conférence annuelle du Courant : Nous sommes la Décision patriotique libre et l'opposition, et nous mettons en garde contre la violation de la loi électorale et l'application sélective de l'annulation du confessionalisme politique.

17
MARCH
2025
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Le président du Courant patriotique libre, le député Gebran Bassil, a souligné dans son discours lors de la conférence annuelle du courant que le parti est issu de l'armée, ce qui est le contraire des milices, et surtout, il est issu d'une décision patriotique libre. Il a mis en garde contre la violation de la loi électorale et du partenariat, soulignant le danger de l'abolition sélective du confessionalisme politique, insistant sur l'importance de faire face au dilemme du déplacement syrien, et soulignant l'importance de la décentralisation et de la position du courant dans l'opposition positive et constructive.

La conférence annuelle s'est tenue en présence du président général Michel Aoun, des députés, des vice-présidents et des cadres du "Courant" ainsi que d'un grand nombre de ses partisans représentant les comités de différentes circonscriptions et collectivités locales avec une présence de la jeunesse qui a été bien remarquée à travers les déclarations prononcées par des jeunes du "Courant" qui ont abordé divers domaines et la façon dont le "Courant" travaillera dans la prochaine étape. La conférence a été inaugurée d’un discours de Martine Najm Kteily, vice-présidente chargée des affaires politiques au courant, qui a énoncé la feuille de route politique suivie par le vice-président chargé des affaires administratives du courant Ghassan Al-Khoury, qui a parlé des règlementations structurales. A savoir qu’auparavant de la conférence une réunion du conseil national avait eu lieu et au cours de laquelle la feuille de route politique et le bilan annuel ont été approuvés.
Bassil a déclaré : "Le Courant continue de commémorer le 14 mars parce qu'il y vit, et le 14 mars, c'est simplement trois mots : Liberté, Souveraineté et Indépendance. Il s'est adressé aux jeunes du Courant en leur disant : " (c'est ainsi que nous avons commencé) : La Décision Patriotique Libre. En 1988, lorsqu'ils ont demandé au général : "Sur qui comptez-vous à l'étranger dans votre guerre contre la Syrie ?", il a répondu : "Je compte sur mon peuple, et c'est ce que nous sommes aujourd'hui, la Décision Patriotique Libre".
Bassil a ajouté : "Lorsqu'on m'a demandé en 2022 sur qui vous vous appuyiez pour dire non à l'Axe de la Résistance et à son candidat à la présidence, j'ai répondu que je m'appuyais sur ma conviction et ma conscience ; et lorsqu'on m'a demandé en 2025 pourquoi vous vouliez rester seul et rejeter le candidat de l'Axe occidental, j'ai répondu que je restais avec la liberté de ma décision et la dignité de mon Courant, et que je restais avec la Décision Patriotique Libre et tout son peuple".
Bassil a noté que le Courant restera une décision patriotique libre parce que le Liban est confronté à des dangers existentiels de l'intérieur et de l'extérieur et "nous avons grand besoin d'une décision patriotique libre - c'est celle qui nous protège et nous préserve. Elle préserve l'existence et protège le Liban des projets de fragmentation et des guerres sectaires qui ont fait de la Syrie un État non souverain et une société fragmentée en proie à des conflits communautaires.
En ce qui concerne la question syrienne, il a souligné que la scène sanglante met les Libanais face au défi de la protection de la diversité, c'est-à-dire de la protection de l'identité ; et l'occupation par Israël de nouveaux territoires libanais, le silence international et la passivité interne mettent le Liban en danger face au projet expansionniste d'Israël, qui n'a pas été arrêté par l'accord de cessez-le-feu et la résolution 1701. Il a declaré: "Il s'agit d'une menace existentielle que nous devons considérer dans son image globale depuis l'Égypte, la Jordanie, la Palestine, la Syrie, l'Irak et le Liban, ce qui nous incite à inviter tout le monde à se réunir et à formuler un projet national qui préserve l'existence, l'existence du Liban en tant qu'entité et en tant qu'État".
Bassil a souligné que c'est la décision patriotique libre qui nous permet de neutraliser le Liban des conflits régionaux, car le Liban n'est pas isolé mais peut s'isoler des conflits communautaires et du poison de la division et de l'expansionnisme. Il a expliqué : "Le Liban ne doit pas faire partie d'un axe qui s'ingère dans les affaires et les intérêts des pays pour les impliquer dans ses guerres tout comme il ne doit pas faire partie d'un axe qui affecte les pays de la région, leurs frontières, leurs droits ou leur existence.
Il a souligné que l'intérêt du Liban est que l'État soit l’auteur de la décision patriotique sans être soumis à aucun intérêt extérieur, mais avec la capacité militaire, financière et économique de se protéger afin de garantir l'intérêt interne. Il a ajouté : "Ici, nous n'appelons jamais à la faiblesse et à la dépendance du Liban, mais au contraire, nous appelons à sa force et à son indépendance et au rassemblement de tous les éléments de sa force dans une stratégie de défense nationale détenue et gérée par l'État, sans exclure personne ni se passer de personne"
Il a également ajouté : "Parce que nous disposons d'un choix et d'une décision patriotique libre, nous demandons au gouvernement de l'utiliser pour résoudre les problèmes si dessous :
1- Une décision patriotique libre est celle qui permet un plan gouvernemental efficace et des mesures à adopter afin de rapatrier les réfugiés syriens dans leur pays, et qui fait du rejet de la domiciliation un plan operationnel et non un slogan à travers lequel nous convainquons les pays et utilisons nos forces et nos besoins pour y parvenir.
2 - Une décision patriotique libre est celle qui nous fait établir nos conditions pour une paix juste qui garantit nos droits et construit une politique étrangère qui nous maintient hors des conflits et protège nos intérêts, nos ressources et notre souveraineté, et une politique intérieure qui préserve notre entité et notre identité de l'extinction.
3 - Une décision patriotique libre est ce qui nous fait aborder la question des armes, toutes les armes, avec un sens de souveraineté responsable, de sorte que l'État seul monopolise les armes et étende son autorité sur son territoire, mais aussi pour qu'il sache comment utiliser ces armes afin qu'il puisse défendre et protéger le Liban en décidant de la guerre et de la paix. La guerre, c'est quand Israël nous attaque et occupe notre terre et la paix, c'est quand Israël se retire de notre terre et nous donne tous nos droits.
4 - Une décision patriotique libre est celle qui permet au Liban d'extraire ses ressources, son pétrole et son gaz sans attendre de permission extérieure, et de surmonter les obstacles artificiels internes.
5 - Une décision patriotique libre est celle qui nous fait entreprendre les réformes nécessaires, non pas en nous soumettant à des conditions étrangères, mais pour arrêter l'effondrement de notre économie et de nos finances, pour les restructurer, restructurer nos banques et récupérer notre argent pillé et évaporé clandestinement.
Bassil a ajouté : "Si quelqu'un nous dit, pourquoi faites-vous tout cela, nous lui répondons, c'est notre point de vue et c'est notre politique, mais les circonstances et les pays n'étaient pas avec nous, (et vous ne nous avez pas laissés faire) - les circonstances et les pays sont avec vous (et nous vous avons laissés faire - allez-y et travaillez et nous sommes avec vous.)
Le président du Courant a souligné que la Décision patriotique libre est ce qui a fait que le courant est aujourd'hui dans l'opposition, et rien d'autre.
Le courant est sorti du gouvernement pour deux raisons : d'abord parce que sa liberté de décision ne lui permet pas d'accepter que l’on nomme pour lui comme d'autres l'ont accepté. Elle ne lui permet pas d'accepter la sous-représentation de la communauté qu'il représente, comme ils l'ont fait en 2005, et à nouveau en 2025. Ils ont renoncé aux droits que le Courant a récupérés uniquement pour être à l'intérieur et le Courant à l'extérieur - comme en 1990".
Bassil a poursuivi : "La deuxième raison pour laquelle le courant est en dehors du gouvernement est qu'ils ne le veulent pas à l'intérieur parce qu'ils ont peur de sa décision patriotique libre, pas parce qu'ils ont peur que le courant, le duo et ses alliés forment un tiers de blocage. Ils savent que le courant n'est pas en entente avec le Hezbollah ce qui a été prouvé depuis longtemps, en particulier depuis 2022 ainsi qu’au cours des trois dernières étapes de la présidence de la République, la nomination du premier ministre et le vote de confiance au gouvernement.
Ils ont peur du courant car ils savent que la décision patriotique libre l'amène à rejeter certaines de leurs demandes s'il n'en est pas convaincu ou si elles ne sont pas dans l'intérêt du Liban.
Bassil a souligné que le Courant a prouvé qu'il était le seul à ne pas avoir été affecté par la vague de pression sur le Liban, la vague haute comme ils l'ont appelée, et ne s’est pas senti comme obligé de dire non au proche et au lointain. Il a ajouté : "Si vous ne pouvez pas dire non à votre ami même si convaincu de le faire, cela signifie que ce n’est pas un ami mais un professeur, nous avons des amis dans le monde et pas des professeurs, alors nous leur disons non avec conviction et c’est ainsi qu’ils nous respectent davantage et nous leur montrerons ainsi qu'aux Libanais, comment est l'opposition.
Il a expliqué : "L'opposition ne boude pas et ne fait pas de sabotage, l'opposition incite le gouvernement et le pacte à réussir, parce qu'elle surveille et remet en question ". Dans ce contexte, il a annoncé la formation d'un gouvernement fantôme qui suivra objectivement chaque ministère, aidera et encouragera le ministre là où il le souhaite et le critiquera là où c'est nécessaire.
Bassil s'est adressé à tous ceux qui ont fait échouer le Liban par leur haine vis-a-vis de Michel Aoun et du Courant, en disant : "Sortez de votre haine et ne provoquez pas un nouvel échec pour le Liban et son nouveau président. Faites du début de l'ère une occasion de sauver le pays, car nous sommes face à un pays menacé d'extinction si vous n'osez pas prendre une décision libre avec votre travail. Le Liban est confronté à des dangers existentiels, il ne peut rester occupé et sans reconstruction, épargnez-nous une révolution communautaire interne ! Le Liban ne peut pas rester une arène de rivalité sectaire alimentée par la Syrie et la région, épargnez-nous les conflits civils ! Le Liban doit rester un État centralisé dans ses décisions politiques, étrangères et de défense, mais il ne peut rester sans une décentralisation élargie. La décentralisation n'est ni une division ni une séparation, mais plutôt un développement équitable qui profite à toutes les régions".
Bassil a ajouté : "Aujourd'hui, nous sommes dans une nouvelle ère et un nouveau gouvernement qui est pleinement soutenu de l'extérieur et bénéficie d'une large approbation de l'intérieur. Ils ont une tâche immédiate et claire entre leurs mains, à savoir la mise en œuvre de la résolution 1701 et de l'accord de cessez-le-feu, c'est-à-dire le retrait des armes du Hezbollah, et il y a une deuxième tâche, plus tardive et cachée, qui est la normalisation avec Israël". Le président de la République dans son discours de prestation de serment et le gouvernement dans la déclaration ministérielle ont parlé du monopole des armes dans les mains de l'État, et nous sommes avec eux - et les forces ont ainsi défini la mission du gouvernement et le fait qu'il ne devait rien faire d'autre. Vous avez tout le soutien nécessaire, allez-y et mettez-le en œuvre, mais il y a deux choses auxquelles nous nous opposons : 1) le désarmement par le biais d'une guerre civile plutôt que par le biais d'un accord, même imposé, et 2) une normalisation imposée sans droits au lieu d'une paix juste avec des droits.
Nous sommes tous avec vous, et nous allons de l'avant, mais "s’il ne vous plaît» pas en arrière.
Sur la question des réfugiés syriens, Bassil a expliqué : "Nous étions contre le régime syrien et il était impossible pour la Syrie de quitter le Liban en 2005, après quoi nous avons œuvré en faveur de relations amicales avec ce pays, quel que soit son régime, car il s'agit de l'affaire de son peuple.
Il a dit : "Aujourd'hui, l'armée syrienne est partie et le régime Assad est tombé, et un deuxième type d'occupation demeure, à savoir les réfugiés qui sont devenus plus de la moitié du peuple libanais. Nous ne garderons pas le silence sur la conspiration internationale qui permet l'installation des réfugiés au Liban, parce que notre décision est patriotique et libre !" Il a ajouté :"Tout comme le général Aoun a exigé le 14 mars 89 que l'armée d'occupation syrienne quitte le Liban, nous, ses enfants dans le Courant patriotique libre, les propriétaires et les gardiens de l'identité libanaise, exigeons la sortie de l'armée de réfugiés syriens du Liban... " Nous continuerons à dénoncer les agents de cette occupation".
Bassil a constaté que tous les membres du gouvernement et les partisans du pacte, qui étaient d'une part dans la révolution et contre le système, et d'autre part dans le système et contre la révolution, sont assis à la même table, protégeant la révolution et l'enfreignant. Il les a appelés à agir, car tous les ministères et les dossiers sont entre vos mains et tous les faits sont sous leurs yeux, car le courant est prêt à rendre des comptes, et il a ajouté : "Tout scandale nous concernant et tout vol de l'argent public, ne manquez pas de nous demander des comptes ! Mais si vous ne trouvez rien et que vous ne trouverez rien, présentez au moins des excuses au peuple !"
Bassil a souligné : "Nous avons exigé un audit judiciaire, et nous avons commencé avec la Banque centrale pour connaître la vérité sur le traitement, et vous l'avez arrêté lorsqu'il a commencé à révéler des faits et des chiffres effrayants. J'ai demandé au Premier ministre, avant sa nomination, d'achever l'audit légal et il m'a promis, comme il s'y est engagé devant le peuple, d'aller de l'avant et d'achever l'audit de toutes les institutions de l'État.
Commencez par nous, mais commencez par nous, auditez-nous pour nous demander des comptes, faites-le afin de restituer les fonds pillés et détournés des déposants".
En ce qui concerne les réformes et les dépôts, Bassil a déclaré : "Toute allusion à la restitution des dépôts sans récupérer l'argent transféré à l'étranger n'est pas la vérité. Nous continuerons à poursuivre Forry, Optimum, Riad Salameh et tous les dossiers que nous pourrons, et nous avons entamé les éventuelles procédures judiciaires à l'étranger, mais c'est vous qui êtes le gouvernement, pas nous. Si vous faites la même chose que ce que vous avez commencé avec les réformes, c'est une catastrophe !
Il a demandé : "Est-il possible que la première session d'un gouvernement en place approuve par décret un budget d'un gouvernement démissionnaire que vous n'avez pas encore eu le temps d'examiner et qui est entré en vigueur, avec des taxes farfelues et aucune réforme nécessaire, est-ce là la vision réformiste du gouvernement, où sont les promesses ?"
Bassil a annoncé que le Courant contestera ce budget pour forcer le gouvernement à travailler sur un budget réformiste, car c'est là que réside l'importance de l'opposition positive.
En termes de régularité constitutionnelle, Bassil a noté que le Premier ministre était venu avec une décentralisation élargie, et il a déclaré qu'il n'était plus permis d'en parler sans la mettre en œuvre. Il a donc demandé au Premier ministre "de présenter son projet au gouvernement, d'obtenir son approbation et de le transférer au parlement afin qu'il tienne sa promesse, ou de laisser le gouvernement adopter le projet actuel au parlement, car le Courant souhaite, en vertu du principe de solidarité ministérielle, que les partis présents avec lui au gouvernement se joignent au président et approuvent le projet au parlement afin qu'il puisse être approuvé".
Il a ajouté : "De cette façon, nous aurons mis en œuvre une clause fondamentale de Taëf et ouvert la voie à la mise en œuvre du reste des clauses du Sénat et d'autres jusqu'à l'abolition du sectarisme, et nous y sommes favorables, mais pas seulement au sectarisme politique ! Nous sommes laïques, optons pour la laïcité intégrale ! Mais la sélectivité, l'abolition du sectarisme en politique et son maintien dans tous les autres domaines de la vie, non !"
Il a insisté : "Il ne s'agit pas de l'abolition du sectarisme politique, mais de l'abolition de la communauté chrétienne du Liban, et nous nous y opposerons, comme nous nous opposons à la tentative d'abolir toute autre composante du pays. Attention ! On ne peut pas jouer avec les composantes de ce pays, sa constitution, sa charte, sa raison d'être, et nous n'en faisons pas qu'une question, nous en faisons une révolution. Il n'est pas permis de toucher à la représentation équilibrée dans le pays et dans la loi électorale, et la tentative de faire passer deux votes préférentiels pour favoriser une majorité numérique au détriment d'une minorité numérique est inacceptable !
Bassil a souligné : "Toucher aux droits acquis de la diaspora de voter pour des représentants qui les représentent au Liban ou à l'étranger n'est pas non plus autorisé ! Ceux qui ont voté avec nous en 2017 pour avoir 6 députés pour la diaspora, nous accusent aujourd'hui de trahison, cela signifie-t-il qu'il était un traître à l'époque ? Ou voit-il aujourd'hui son petit et éphémère intérêt électoral comme tel ?
L'intérêt des résidents et de la diaspora exige qu'il y ait des députés dédiés à la propagation, et la diaspora a la liberté de choisir pour qui ils votent dans le pays et à l'étranger."
En ce qui concerne l'électricité, Bassil a souligné que la base du plan actuel est la suivante : 24/24 - prix bas pour le citoyen - déficit zéro pour le trésor public. Nous ne sommes pas comme vous qui dites que nous ne voulons pas d'électricité si elle est entre les mains du courant, jamais. Nous voulons de l'électricité, même si elle est entre les mains des Forces. Nous sommes prêts à les aider s'ils le souhaitent, afin qu'ils ne perdent pas de temps et d'opportunités, et s'ils n'ont pas besoin de nous, il n'y a pas de problème, nous observerons et verrons comment ils parviendront à fournir de l'électricité bon marché sans centrale à Deir Ammar d'abord, puis à Zahrani et à Salata, et s'ils veulent autre chose que Salata, il n'y a pas de problème, mais entre Batroun et Metn parce que la distribution électrique et le développement l'exigent. "
Bassil a ajouté : "Tant qu'ils fouillent les dossiers du ministère, qu'ils nous disent ce qu'ils trouvent et qu'ils nous dénoncent. Je vous donne ma tête sur la guillotine des trois ministères que j'ai pris : Télécommunications, Énergie et Affaires étrangères. Coupez-la ! Exposez-moi et coupez-la !
En tout cas, nous ne serons pas une opposition qui perturbe la vie et les services des gens et nous ne ferons pas la même chose que vous - et si vous arrivez à nous atteindre, ne tombez pas à côté. Nous interrogerons le gouvernement sur chaque dossier au sein du Parlement, sans nous préoccuper des ministres ; notre problème portera sur le dossier et non sur le ministre.
Bassil a abordé le dossier des élections, soulignant qu'en ce qui concerne les élections municipales, le Courant veut préserver son caractère familial et développemental en premier lieu, sans nier que la politique est impliquée, mais le caractère politique vient en second lieu, et le consensus est une priorité, car nous sommes capables de rassembler les gens pour le bien de la ville. Il n'y aura pas de drapeaux et de slogans de partis ni de candidats au nom du Courant, mais des candidats familiaux soutenus par le Courant dans le meilleur des cas. Il a ajouté :"Dans ma ville et ma région, je montrerai une fois de plus que la municipalité peut être un modèle de service à la population et de développement des villes sans politisation. La politique municipale est une politique de développement, et nous l'avons prouvé".
En ce qui concerne les élections législatives, Bassil a noté que "dans chaque élection, le titre est de se débarrasser du Courant patriotique libre, et à chaque fois, il y a une guerre cosmique contre nous". Il a souligné qu'il fallait lutter contre cela en "frappant à la porte de chaque maison et sur chaque compte électronique".
Il a ajouté : "Le Courant doit être actif en parlant aux gens, aux résidents et aux expatriés, pour leur raconter l'histoire, notre histoire depuis le jour où nous avons existé jusqu'à chaque jour où ils essaient de nous enterrer et où nous restons en vie. Nous voulons leur dire la vérité qui a été déformée par les médias et le dollar.
Enfin, Bassil s'est adressé aux jeunes hommes et femmes du Courant comme le général Michel Aoun s'adressait à leurs prédécesseurs et il a dit : "J'apprends à vous connaître davantage, je vous aime davantage et je vois en vous la sécurité et l'assurance pour l'avenir du Courant. Je veux que vous ayez davantage confiance en vous et en vos capacités, et que vous sachiez que vous serez à notre place et que vous nous compléterez. Vous êtes comme nous, vous avez traversé des phases difficiles, mais vous les avez surmontées avec force après avoir enduré toutes les brimades et les injustices, et vous en êtes sortis en héros, la tête haute, parce que vous avez confiance dans l'intégrité et le patriotisme de votre Courant. Vous passerez par des phases difficiles et vous et votre Courant serez encore plus ciblés. Tenez-vous debout, croyez en vous et vous gagnerez".
Il a ajouté : "Vous devez continuer aussi, et le Courant avec vous reste l'opposition quand les 10452 km² du Liban, son identité, sa souveraineté, sa fierté et sa dignité sont touchés, tout cela nécessite une décision nationale libre, et nous sommes la décision nationale libre.

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